« L’une de nos idées d’avenir est le dépassement des fondations ; de la liaison à la terre…cela exige le dépassement de la pesanteur en soi, cela exige le corps en suspension, l’architecture physico-dynamique. » El Lissitzky ; 1929.
Le projet est localisé à proximité immédiate du centre ville, du parc et des groupes scolaires, le tissu urbain immédiat étant essentiellement composé de petit habitat. Soulever une partie du bâtiment du sol pour laisser voir l’horizon, alléger les volumes du rez de chaussée dans la même perspective et laisser la transparence vers le sud, vers l’horizon, nous aspirer vers l’entrée, nous inviter à venir découvrir, tel est le sens des volumes de la médiathèque de Villeneuve de Berg. La lumière, dès le passage sous le volume suspendu, tombe par des fentes verticales. Lumières du nord et du sud se mêlent ne laissant aucune place à l’obscurité, à l’obscurantisme. De passif, l’observateur change de regard et une réflexion pointe, voire une curiosité. C’est un bâtiment combattant la paresse et qui renvoie à une stabilité que le lecteur va ressentir en prenant et en lisant son livre.